D'ordinaire, les femmes sont invitées à suspendre symboliquement leur activité professionnelle à l'heure fatidique, symbolique, à partir de laquelle elles travaillent "bénévolement" : le mercredi 4 novembre 2020 à 16h16. Covid-19 oblige, ce n'est pas le cas ce mercredi, mais le collectif Les Glorieuses à l'origine du mouvement dénonce une situation qui se dégrade.
Elles travaillent pour rien, "gratuitement", "bénévolement", à compter de ce mercredi 4 novembre, 16h16, et jusqu'à la fin de l'année. Un jour plus tôt qu'en 2019, constate le collectif féminin Les Glorieuses, qui voit la question de l'égalité salariale entre hommes et femmes plutôt se dégrader que s'améliorer.
Elles travaillent pour rien, "gratuitement", "bénévolement", à compter de ce mercredi 4 novembre, 16h16, et jusqu'à la fin de l'année. Un jour plus tôt qu'en 2019, constate le collectif féminin Les Glorieuses, qui voit la question de l'égalité salariale entre hommes et femmes plutôt se dégrader que s'améliorer.
L'écart de salaire hommes-femmes s'établit à 15%
"Selon Eurostat, l’écart de rémunération en France entre les femmes et les hommes est de l’ordre de 15,5%. Est-ce mieux qu’il y a quatre ans lorsque nous avons commencé à faire ce mouvement pour l’égalité salariale ? Au mieux, je peux répondre que cela stagne. Mais quand on voit les chiffres, on voit qu’on régresse. Il y a quatre ans, cet écart était de 15,1%", indique Rebecca Amsellem, économiste et fondatrice des Glorieuses, sur le site internet du collectif.
15,5%, selon le calcul réalisé par le mouvement féministe, adossé à une semaine de 35 heures, donnent le 4 novembre comme échéance : en partant de l'hypothèse qu'hommes et femmes auraient perçu la même somme d'argent chaque mois depuis le début de l'année, avec cet écart salarial ramené sur un an, elles ne seraient donc plus payées à compter de 16h16 et jusqu'au 31 décembre.
Les cinq propositions du collectif Les Glorieuses
Cette démonstration répétée chaque année a produit des résultats, à travers les lois Pacte et sur l'égalité professionnelle. Les Glorieuses veulent pourtant que l'on aille plus loin. En marge de ce jour symbolique, elles formulent cinq propositions.